Pour comprendre le sens de la vie, de ses conflits et de ses douleurs, il nous faut penser indépendamment de toute autorité, y compris celle des religions organisées.
Dès l'instant que nous écartons l'idée d'autorité, nous nous trouvons associés les uns aux autres, et alors la coopération et l'affection mutuelle deviennent possibles.
Il y a des parents qui veulent, à tout prix, maintenir le prestige de l'autorité et qui ne réussissent qu'à installer, dans leur foyer, le spectre hideux de la tyrannie. Ils font, de leurs enfants, des esclaves ou de sauvages petits rebelles.
Tous les changements, même les plus souhaités, ont leur mélancolie, car ce que nous laissons derrière fait partie de nous-même. On doit faire le deuil de sa vie passée avant d’entrer dans la nouvelle.
Je crois à l'amour, je crois à la beauté, je crois à la justice, je crois malgré tout que dans cette terre le bien l'emporte sur le mal et que les hommes créeront Dieu.