Il ne faut pas avoir peur des mots : c'est un véritable racisme anti-arabe qui constitua en dernière analyse le fondement majeur du rejet de l'Algérie. Les grands motifs philosophiques et généreux que l'on invoquait : liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, lutte contre l'impérialisme, décolonisation, furent des leurres politiques, agités devant l'opinion, des leurres de propagande, habilement utilisés pour camoufler cette répugnance de se mélanger avec ces gens de là-bas, ceux qui ne seront jamais des Français.
Jean-Claude