Il n'est pas d'art vrai sans une forte dose de banalité. Celui qui use de l'insolite d'une manière constante lasse vite, rien n'étant plus insupportable que l'uniformité de l'exceptionnel.
Il n'est pas d'art vrai sans ...
Citations liés
Ne soyez ni confiant, ni banal, ni empressé, trois écueils ! La trop grande confiance diminue le respect, la banalité nous vaut le mépris, le zèle nous rend excellents à exploiter.
Je possédais ce que l'argent ne pouvait pas acheter mais juste détruire. Le bonheur. Mon bonheur, en tout cas le mien. Avec ses défauts. Ses banalités. Ses petitesses. Mais le mien.
Grégoire Delacourt
Moi je ressemble à tout le monde. Je crois que jamais personne ne s'est retourné sur moi dans la rue. Je suis la banalité.
Marguerite Duras
Oh ! l'amour n'est rien, s'il n'est pas de folie, une chose insensée, défendue et une aventure dans le mal. Autrement c'est une banalité agréable, bonne pour en faire de petites chansons paisibles dans les plaines.
Thomas Mann
Je n'ai rien contre l'instruction : pour la plupart des gens, elle est nécessaire. Mais si vous avez l'intention de devenir un génie, vous devriez soit l'éviter complètement, soit essayer de toutes vos forces de vous débarrasser de celle qu'on vous a donnée. L'instruction, c'est pour les personnes ordinaires : elle renforce leur banalité. Elle les rend utiles, certes, mais d'une manière ordinaire.
Robertson Davies
Citations du même auteur
Le regret n'est pas si évidemment nuisible qu'on est tenté de le penser. Il essaie de sauver le passé, il est l'unique recours que nous ayons contre les manoeuvres de l'oubli, le regret est la mémoire qui passe à l'attaque.
Bien plus que le temps, c'est le sommeil qui est l'antidote du chagrin. L'insomnie, en revanche, qui grossit la moindre contrariété et la convertit en coup du sort, veille sur nos blessures et les empêche de dépérir.
Faire le mal est un plaisir, non une joie. La joie, seule vraie victoire sur le monde, est pure dans son essence, elle est donc irréductible au plaisir, toujours suspect et en lui-même et dans ses manifestations.
Deux voies s'ouvrent à l'homme et à la femme : la férocité ou l'indifférence. Tout nous indique qu'ils prendront la seconde voie, qu'il n'y aura entre eux ni explication ni rupture, mais qu'ils continueront à s'éloigner l'un de l'autre.
La conscience est bien plus que l'écharde, elle est le poignard dans la chair.