Il lui parla des fruits que l'on n'a pas cueillis ceux qu'on laisse pourrir à même le sol. Du nectar de bonheur qui ne sera jamais consommé, par négligence, par habitude, par certitude et présomption.
Avoir continué à l'aimer sans retour. Avoir su te nourrir du seul sentiment que tu lui portais, avoir respecté sa liberté, te contenter du fait qu'elle existe sans cherché à la revoir, juste pour la protéger.
La vérité c'est que tu as peur de vivre et c'est pour surmonter cette peur que tu es partie assister les autres. [...] Quel étrange destin que d'ignorer ceux qui t'aiment pour aller donner de l'amour à ceux que tu ne connaîtras pas !