Citations Friedrich Nietzsche - page 12

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Qu'est-ce qui détruit plus rapidement que de travailler, de penser, de sentir sans nécessité intérieure, sans un choix profondément personnel, sans plaisir, comme un automate mû par le "devoir" ? C'est, tout bonnement, la recette de la décadence, et même de l'idiotie... Kant en est devenu idiot...
Il y a une exubérance de la bonté qui ressemble à la méchanceté.
On ne sait, si Dieu doit avoir plus de reconnaissance à l'égard du diable, ou le diable plus de reconnaissance à l'égard de Dieu, de ce que tout se soit ainsi passé.
Nous appelons cela "explication": mais c'est une "description", ce qui nous distingue des stades plus anciens de la connaissance et de la science. Nous décrivons mieux, - nous expliquons tout aussi peu que tous nos prédécesseurs.
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Il y a dans la générosité le même degré d'égoïsme que dans la vengeance, mais c'est une autre qualité d'égoïsme.
Féconder le passé en engendrant l'avenir, tel est le sens du présent.
On est comédien lorsque l'on a sur le reste de l'humanité un avantage: c'est de s'être rendu compte que ce qui doit produire une impression de vérité ne doit pas être vrai.
Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.
On veut la liberté aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance ; mais si on a la puissance, on veut la suprématie.
Enfin, je pose la question : une femme a-t-elle jamais accordé la profondeur à un cerveau de femme, à un cœur de femme la justice ? Et n'est-il pas vrai que, tout compte fait, « la femme » a surtout été mésestimée par les femmes et non par nous ?
La mission suprême de l'art consiste à libérer nos regards des terreurs obsédantes de la nuit, à nous guérir des douleurs convulsives que nous causent nos actes volontaires.
Il faut connaître non seulement la marche hardie, légère, délicate et rapide de ses propres pensées, mais avant tout la disposition aux grandes responsabilités, la hauteur et la profondeur du regard impérieux, le sentiment d'être séparé de la foule, des devoirs et des vertus de la foule, la protection et la défense bienveillante de ce qui est mal compris et calomnié, que ce soit Dieu ou le diable ; le penchant et l'habileté à la suprême justice, l'art du commandement, l'ampleur de la volonté, la lenteur du regard qui rarement admire, rarement se lève et aime rarement...
Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. Or, quand ton regard pénètre longtemps au fond d'un abîme, l'abîme, lui aussi, pénètre en toi.
Il faut connaître non seulement la marche hardie, légère, délicate et rapide de ses propres pensées, mais avant tout la disposition aux grandes responsabilités, la hauteur et la profondeur du regard impérieux, le sentiment d'être séparé de la foule, des devoirs et des vertus de la foule, la protection et la défense bienveillante de ce qui est mal compris et calomnié, que ce soit Dieu ou le diable ; le penchant et l'habileté à la suprême justice, l'art du commandement, l'ampleur de la volonté, la lenteur du regard qui rarement admire, rarement se lève et aime rarement...
Ah ! Il y a tant de choses entre le ciel et la terre que les poètes sont seuls à avoir rêvées.
Admettons que nous voulions la vérité; - pourquoi pas plutôt le non-vrai ou l'incertitude? et même l'ignorance?
Il est plus commode d'obéir à sa conscience qu'à sa raison : car, à chaque insuccès, la conscience trouve en elle-même une excuse et une consolation. C'est pourquoi il y a encore tant de gens consciencieux et si peu de gens raisonnables.
La colère, comme toutes les passions, est d'abord un état du corps. Celui-ci est interprété ensuite. Plus tard, l'interprétation provoque l'état.
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En vérité je ne les aime pas les miséricordieux qui cherchent la béatitude dans leur pitié. Ils sont trop dépourvus de pudeur.
Les poètes manquent de pudeur à l'égard de leurs aventures : ils les exploitent.