Elle disait elle-même " ...

Elle disait elle-même qu'elle ne posait pas la plume avant d'avoir réussi à conduire sa pensée jusqu'à l'image et à la colorer, et elle abuse des comparaisons et de l'antiquité. Mais, pour être trop compliquée dans l'expression, trop concertée dans le tour, sa pensée n'en est pas moins presque toujours admirablement judicieuse : elle donne confiance.
 Suzanne Curchod

Citations liés

Croyez en votre force intérieure et faites preuve de courage pour affronter tout ce qui se présente à vous.
Sans confiance, l'amour n'est pas réellement l'amour.
 Guillaume Musso
La sérénité est une tranquillité actuelle, mais aussi un vécu de paix avec son passé, et une confiance dans les instants à venir ; d'où le fort sentiment de cohérence qui en découle, d'acceptation et de force pour affronter ce qui viendra.
 Christophe André
La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres.

Citations du même auteur

Rousseau, partant du principe que les idées ne nous arrivent que par les sens, voulait qu'on commençât par perfectionner les organes de la perception ; Mme Necker estimait qu'il fallait agir immédiatement sur l'esprit par l'esprit. L'essentiel à ses yeux était " d'accumuler les idées. " Elle était persuadée que l'intelligence devient paresseuse quand on lui épargne ce travail. Et, pour le rendre plus profitable, elle ne craignait pas de recourir à toutes les applications de la pensée.
 Suzanne Curchod
Les colères des amants sont comme les orages d'été, qui ne font que rendre la campagne plus verte et plus belle.
 Suzanne Curchod
L'on prouve que l'on a du caractère quand on parvient à vaincre le sien.
 Suzanne Curchod
[Mme Necker] avait, disait-on, transformé sa maison en un temple. Galiani lui-même n'y entrait qu'en composant son attitude. " Je serai froid et poli comme une assiette de Mme Geoffrin vis-à-vis de Mme Necker, écrivait-il à Mme d'Épinay après une brouille ; je ne veux plus avoir avec elle que des rapports de chancellerie ; voilà comme je punis le froid maintien de la décence. "
 Suzanne Curchod
[...] ce qu'elle [...] recommande [aux femmes], en un mot, c'est la patience, la douceur, la grâce. " Les vers luisants, disait-elle, sont l'image des femmes ; tant qu'elles restent dans l'ombre, on est frappé de leur éclat ; dès qu'elles veulent paraître au grand jour, on les méprise et on ne voit plus que leurs défauts. "
 Suzanne Curchod