Sidération. Etat de sidération. Quand la douleur est telle que le cerveau renonce, pour un temps, à faire son boulot de transmetteur. Cette hébétude entre le drame et les hurlements.
Il semble qu'il existe dans le cerveau une zone tout à fait spécifique qu'on pourrait appeler la mémoire poétique et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui donne à notre vie sa beauté.
Chaque souvenir, aussi lointain soit-il, a lieu "maintenant", au moment où il apparaît dans l'esprit. Plus on se souvient d'une chose, plus le cerveau a la possibilité d'affiner l'expérience originale, car un souvenir ne se visionne pas, il se recrée.
Il faut avoir une marque de sang échauffé, le cerveau modelé d'une autre manière que le commun des hommes, pour oser, dans cette universelle ruée vers la servitude la plus rampante, élever la tête au dessus des dos courbés et accuser l'idole en face.
Mon pays, les États-Unis de l'Amérique, s'est bâti sur le plus gros génocide dans l'histoire de le monde : le massacre de les indiens de l'Amérique. Après, nous font le deuxième génocide dans le monde : l'esclavage pour le noir (nigger, nègre, nez). Nous sommes la seul pays dans le monde qui a jeté le bombe atomique sur des civils (sushi man). Nous sommes le pays de le mensonge : toujours nous mentir. Je été élù (fucking langage) en trafiquant le vote électronique. J'ai montré à Sarkozy comment faire. Nous avons organisé le attentat de le 11 septembre pour justifier dans le monde le pétrole c'est pour nous.
Il y a plein de gens qui n'ont pas compris plein de choses. Je partage le point de vue de Jean-Marie Bigard. Il est devenu l'humoriste qu'il aurait du être, qui a une aura populaire extremement large et une inspiration forte, qu'il n'a pas peur de bousculer, le tabou énorme qu'est celui du 11 septembre.