Citations Victor Hugo - page 19

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Les vieilles gens sont volontiers avares. Ils appellent cela prudence. Ils craignent que la terre leur manque. Et pourtant c'est la seule chose qui ne leur manquera pas.
Pourquoi donc nos désirs, nos volontés, nos affections sont-ils si loin de nous, si nous sommes condamnés à ne jamais les suivre !
Et l'on reconnaîtra que, même au point de vue de notre égoïsme, il est difficile de composer le bonheur de l'homme avec la souffrance de la femme.
L'homme ne sera adulte que le jour où son cerveau pourra contenir dans sa plénitude et dans sa simplicité la notion divine.
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La racine plonge dans la terre : le cerveau plonge en Dieu. C'est-à-dire dans l'infini.
Devant la conscience, être capable, c'est être coupable.
Notre cause sera-t-elle plus sainte et plus juste quand nous aurons exterminé des femmes, égorgé des enfants, torturés des vieillards, brûlé des colons dans leurs maisons ?
Une sombre colère entourait Cimourdain. Quatre mille hommes contre un seul, il semble que ce soit une force ; ce n'en est pas une. Ces quatre mille hommes étaient une foule, et Cimourdain était une volonté.
Gauvain venait d'assister à un prodige. En même temps que le combat terrestre, il y avait eu un combat céleste. Le combat du bien contre le mal. Un cœur effrayant venait d'être vaincu. Etant donné l'homme avec tout ce qui est mauvais en lui, la violence, l'erreur, l'aveuglement, l'opiniâtreté malsaine, l'orgueil, l'égoïsme, Gauvain venait de voir un miracle. La victoire de l'humanité sur l'homme. L'humanité avait vaincu l'inhumain. Et par quel moyen ? de quelle façon ? comment avait-elle terrassé un colosse de colère et de haine ? quelles armes avait-elle employées ? quelle machine de guerre ? le berceau.
Il est plus facile de renoncer à l'avenir qu'au passé. De là, la puissance indomptable du moi.
Tu ne connaissais que mon masque ; voici mon visage !
Gauvain venait d'assister à un prodige. En même temps que le combat terrestre, il y avait eu un combat céleste. Le combat du bien contre le mal. Un cœur effrayant venait d'être vaincu. Etant donné l'homme avec tout ce qui est mauvais en lui, la violence, l'erreur, l'aveuglement, l'opiniâtreté malsaine, l'orgueil, l'égoïsme, Gauvain venait de voir un miracle. La victoire de l'humanité sur l'homme. L'humanité avait vaincu l'inhumain. Et par quel moyen ? de quelle façon ? comment avait-elle terrassé un colosse de colère et de haine ? quelles armes avait-elle employées ? quelle machine de guerre ? le berceau.
Il n'y a sous le ciel qu'une chose devant laquelle on doive s'incliner : le génie, et qu'une chose devant laquelle on doive s'agenouiller : la bonté.
Regarder le ciel dans le télescope, disait Falbala, c'est une indiscrétion.
Quatre anges se tenaient aux quatre coins du monde; Ces anges arrêtaient au vol les quatre vents, Pour qu'aucun vent ne pût souffler sur les vivants, Ni troubler le sommet des montagnes de marbre, Ni soulever un flot, ni remuer un arbre.
Les grandes révolutions naissent des petites misères comme les grands fleuves des petits ruisseaux.
Que le mal détruise ou bâtisse, Rampe ou soit roi, Tu sais bien que j'irai, justice, J'irai vers toi !
Manifester la conscience, c'est presque montrer Dieu.
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... dans nos regards vains Brillent nos plans chétifs que nous croyons divins, Nos vœux, nos passions que notre orgueil encense, Et notre petitesse, ivre de sa puissance; Et, bouffis d'ignorance ou gonflés de venin, Notre prunelle éclate et dit : Je suis ce nain!
Une chose remarquable, c'est que pendant cette torture il ne lui vint pas l'idée de mourir. Le misérable était ainsi fait. Il tenait à la vie. Peut-être voyait-il réellement l'enfer derrière.