(...) tout rentra dans cette espèce de calme qu'on appelle l'ordre. Mais les yeux étaient pleins de vengeance, et les poings des misérables se crispaient sur leurs genoux.
Que ce que j'écris puisse être un jour utile à d'autres, que cela arrête le juge prés à juger,que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables, de l'agonie à laquelle je suis condamné...
Eponine et Azelma ne regardaient pas Cosette. C'était pour elles comme un chien. Ces trois petites filles n'avaient pas vingt-quatre ans à elles trois, et elles représentaient déjà toute la société des hommes : d'un côté l'envie, de l'autre le dédain.
Le théâtre est un point d'optique. Tout ce qui existe dans le monde, dans l'histoire, dans la vie, dans l'homme, tout doit et peut s'y réfléchir, mais sous la baguette magique de l'art.
Certains hommes, législateurs, juges, philosophes, honnêtes gens, disent : nous marchons dans la justice. / - Oui, comme les voleurs dans le grand chemin.
Une sombre colère entourait Cimourdain. Quatre mille hommes contre un seul, il semble que ce soit une force ; ce n'en est pas une. Ces quatre mille hommes étaient une foule, et Cimourdain était une volonté.
Il suffit d'une goutte de vin pour rougir tout un verre d'eau ; pour teindre d'une certaine humeur toute une assemblée de jolies femmes, il suffit de la survenue d'une femme plus jolie, - surtout lorsqu'il n'y a qu'un homme.
Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
La misère ne s'empreint pas seulement sur les vêtements ; elle s'empreint sur la beauté. Cela se mêle au point qu'on pourrait dire que le vêtement devient maigre et le visage pauvre.