Citations Umberto Eco - page 2

Retrouvez des dizaines de citations de Umberto Eco avec des images à copier et à partager.

Le but ce n'est pas de voir à tout prix ou de lire à tout prix, mais de savoir que faire de cette activité et comment en tirer une nourriture substantielle et durable.
J'ai l'impression que l'enfer c'est le paradis regardé de l'autre côté.
Si Dieu existait, il serait une bibliothèque.
Telle est la magie des langues humaines, que par un humain accord elles signifient souvent, avec des sons identiques, des choses différentes.
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Les espions sont en toute petite partie prussiens, et pas même alsaciens, car au moins on les reconnaîtrait à leur accent, ce sont de bons Français qui le font pour de l'argent.
Il y a quatre types idéals : le crétin, l'imbécile, le stupide et le fou. Le normal, c'est le mélange équilibré des quatre.
Ce lieu du savoir interdit est défendu par de nombreuses et fort savantes inventions. La science utilisée pour occulter au lieu d'éclairer. Je n'aime pas cela du tout. Un esprit pervers préside à la sainte défense de la bibliothèque.
Etre entouré par toutes les idées du monde, par tous les sentiments, toute la connaissance et tous les errements possibles, vous offre une sensation de sécurité et de confort. Vous voilà protégé, en tout cas, contre les dangers glacés de l'ignorance.
Il est des moments magiques, de grande fatigue physique et d'intense excitation motrice, où surgissent des visions de personnes connues par le passé surgissent pareillement des visions de livres non encore écrits.
Si la bibliothèque est comme le veut Borges un modèle de l'univers essayons de le transformer en un univers à la mesure de l'homme ce qui veut dire aussi, je le rappelle, un univers gai...
Quand entre en jeu la possession des choses terrestres, il est difficile que les hommes raisonnent selon la justice.
Rien ne communique plus de courage aux peureux que la peur d'autrui.
Laisse parler ton cœur, interroge les visages, n'écoute par les langues...
Il est étonnant d'affirmer que la prison corrompt au lieu de racheter et que la réunion en un même lieu de plusieurs malfrats en situation d'oisiveté forcée ne peut que dépraver davantage les mauvais et pervertir les bons.
Il n'est point de règle précise, cela dépend des hommes, des circonstances.
Je suis prisonnier du "Nom de la rose" comme Garcia Marquez l'était de "Cent Ans de solitude".
Le diable est l'arrogance de l'esprit ; la vérité qui n'est jamais effleurée par le doute.
Tout est détourné de son propre cours. Dieu soit loué, moi, en ces temps-là, j'acquis de mon maître l'envie d'apprendre et le sentiment du droit chemin, qu'on garde quand bien même la sente serait tortueuse.
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La bibliothèque se défend toute seule, insondable comme la vérité qu'elle héberge, trompeuse comme le mensonge qu'elle enserre. Labyrinthe spirituel, c'est aussi un labyrinthe terrestre. Vous pourriez entrer et vous ne pourriez plus sortir.
C'est une histoire de larcins et de vengeance entre moines de peu de vertu !, m'exclamai-je, plein de doute. / Autour d'un livre interdit, Adso, autour d'un livre interdit, répondit Guillaume.