La nation est ce qu'il y a de plus précieux, car elle est le fondement de notre identité collective et le berceau de nos valeurs nationales. Elle est à la fois un creuset de culture et d'histoire, et un lien entre les générations passées, présentes et futures.
Les livres font les époques et les nations, comme les époques et les nations font les livres.
Jean-Jacques Ampère
La politique c'est le coté gazeux de la nation : sa limonade, son champagne, ses pets.
Nous pensons, et vous aussi sans aucun doute, qu'un royaume digne de ce nom, une nation moderne, ne se construit pas en laissant l'écrasante majorité de sa population dans l'ignorance.
(...) l'idée de nation n'est pas la même en Europe et en Afrique puisque, dans un cas, l'ordre social repose sur les individus et dans l'autre sur les groupes. Or, le principe européo-américain du "one man, one vote", interdit précisément la prise en compte de la grande réalité politique africaine constituée par les groupes (ethnies, tribus, clans ou lignages).
La nation est un concept complexe et dynamique qui désigne une population d'individus liés par des liens communs de culture, de langue, d'histoire et de patrimoine. Ces liens peuvent également inclure une origine commune, une religion, des valeurs et des croyances. De nombreux écrivains, philosophes et leaders ont exprimé leur vision de la nation et de la signification et des avantages de l'appartenance à une nation.
La possessivité de la nation à l'égard de ses artistes se manifeste comme un terrorisme du petit contexte qui réduit tout le sens d'une œuvre au rôle que celle-ci joue dans son propre pays.
Bientôt les pays seront remplacés par des entreprises. On ne sera plus citoyens d'une nation mais on habitera des marques. On vivra en Microsoftie ou à Mcdonaldland ; on sera Calvinkleinien ou Pradais.
Quelle que soit ma façon d'être mère, je décevais quelqu'un. [Mes filles de 8 et 10 ans] étaient comme deux nations en guerre, réclamant sans cesse des choses différentes, sans jamais s'estimer satisfaites en même temps.
Randy Susan Meyers
Si vous constituez des pouvoirs internationaux, il faut les armer d'instruments efficaces contre la révolte. Il y aurait des Nations rebelles. La répression aurait donc à s'imposer. A qui incomberait-elle? Assurément à la nation la plus forte ou au concert des plus forts. Quel en serait au bout du compte le résultat ? Simplement de légaliser le domaine de la force, en le substituant à celui de l'équilibre des souverainetés. Et voici comment la paix à outrance, en croyant embrasser la justice au lieu de l'arbitrage, finirait par mettre la force à la place du droit.
En fin de compte, il y a un argument moral qui rend impossible la guerre en Irak. L'usage de la force militaire ne se justifie qu'en cas de légitime défense ; seuls les dictateurs et les États voyous pratiquent la guerre d'agression. C'est le danger d'une nouvelle doctrine de la "première frappe préventive". L'Amérique est la nation la plus morale qui soit au monde, elle est fondé sur des principes moraux, et nous devons appliquer des principes moraux quand nous décidons d'utiliser la force militaire.
Il pourrait se révéler désastreux de traiter une intelligence supérieure comme les Américains avaient traité les indiens ou comme presque toutes les nations avaient traité les Africains.
Frères d'une grande famille, les enfants ne perdent leurs traits de ressemblance qu'en perdant l'innocence, la même partout. Alors les passions modifiées par les climats, les gouvernements et les mœurs font les nations diverses ; le genre humain cesse de s'entendre et de parler le même langage : c'est la société qui est la véritable tour de Babel.
Quels sont les premiers menteurs entre les hommes de toutes les nations ? Ceux qui, dans leur langage, se servent le plus de diminutifs et de superlatifs.
Il faut le dire : il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle.
Toute critique d'Israël est prétendument depuis le début antisémite, donc toute critique des États-Unis est antisémite, la critique de la spéculation boursière est antisémite, une référence positive au peuple et à l'état-nation est structurellement antisémite [...] Tous des antisémites, sauf maman, caquète la meute politiquement correcte.
Jürgen Elsässer
Qu'est-ce que la politique étrangère ? La coopération entre les classes supérieures des différentes nations.