La laïcité, c'est d'abord un droit. Ce n'est pas une interdiction la laïcité, c'est d'abord un droit. Le droit de croire et le droit de ne pas croire. Et c'est un double droit, non seulement le droit de croire est reconnu mais il garantit l'équilibre, l'égalité entre les différentes religions révélées en France, de façon à ce que chacun puisse vivre sa foi et la transmettre à ses enfants.
Les trois mots de liberté, égalité, fraternité sont inséparables de la leçon française. Encore faut-il pour les comprendre et en user à bon droit, detenir une certaine maturité politique.
Nous pouvons mépriser les calomnies ; mais les agents des tyrans, qui nous entourent, nous observent et recueillent tout ce qui peut avilir les défenseurs du peuple ; c'est pour eux, c'est pour prévenir leurs impostures, qu'il faut que la Convention nationale proclame qu'elle conserve toute sa confiance au Comité de salut public.
Quel système que celui où l'honnête homme dépouillé par un injuste oppresseur retombe dans la classe des ilotes, tandis que l'autre s'élève par son crime même au rang des citoyens ! ou un père voit croître, avec le nombre de ses enfants la certitude qu'il ne leur laissera point avec son patrimoine divisé ; ou tous les fils de famille, dans la moitié de l'empire, ne peuvent trouver une patrie qu'au moment où ils n'ont plus de père !
Il faut croire que le peuple doux, sensible, généreux, qui habite la France et dont toutes les vertus vont être développées par le régime de la liberté traitera avec humanité les coupables, et convenir que l'expérience la sagesse vous permettent de consacrer les principes sur lesquels s'appuie la motion que je fais que la peine de mort soit abolie.
La loi est-elle l'expression de la volonté générale lorsque le plus grand nombre de ceux pour qui elle est faite ne peuvent concourir, en aucune manière, à sa formation ? Non.
Ce n'est pas seulement par leurs lumières que les femmes contribueraient au progrès des lettres et à la gloire des sociétés savantes, c'est surtout par leur présence... Ouvrez aux femmes les entrées des académies et vous en bannissez en même temps la négligence et la paresse qui en sont les fléaux.