Les sots, les ignorants, les gens malhonnêtes, vont prendre dans les livres des idées, de la raison, des sentiments nobles et élevés, comme une femme riche va chez un marchand d'étoffes s'assortir pour son argent.
La souffrance enlaidit les êtres. Elle durcit les traits, fige le sourire, donne des rides et un teint gris. Le visage des gens qui souffrent fait mal voir.
Il existe des silences immuables, fixés dans une rigidité définitive : silence des maisons abandonnées, des grandes étendues désertes, des êtres qui n'ont plus rien à se dire.
Le courage est le réflexe de défense des êtres normalement équilibrés, un moyen de ne pas souffrir. La révolte ronge, l'acceptation mène tôt ou tard à l'apaisement.