Aujourd'hui, quatre ans après mon évasion, je peux respirer et me consacrer au chapitre le plus difficile du travail: tirer un trait sur le passé et regarder devant moi.
J'étais livrée à moi-même, à ma peur et à ma solitude. Je tentais de me donner du courage et de refouler ma panique par des moyens rationnels. Ce sont les mots qui m'ont sauvée à l'époque.
La radio m'apportait l'assurance qu'à côté de mon martyre dans cette cave, il y avait un monde qui continuait de tourner et qui valait la peine que j'y revienne un jour.
J'étais livrée à moi-même, à ma peur et à ma solitude. Je tentais de me donner du courage et de refouler ma panique par des moyens rationnels. Ce sont les mots qui m'ont sauvée à l'époque.