Au premier abord, la ...

Au premier abord, la résilience peut se définir comme un processus dynamique qui implique la réorganisation psychique après un traumatisme et permet le développement normal en dépit des risques. Il s'agit de sortir vainqueur d'une épreuve qui aurait pu être traumatique, mais, la résilience ne se résume pas à une procédure adaptative face au danger. Elle implique que le sujet puisse se reconstruire et reprendre un développement malgré l'adversité, ce qui suppose le ressaisissement de soi après un traumatisme.
 Marie Anaut

Citations liés

Contre qui je suis en guerre? Contre mon cancer? Et mon cancer, c'est qui? C'est moi. Les tumeurs sont faites de moi. Elles sont faites de moi comme mon cerveau, mon cœur sont faits de moi. C'est une guerre civile dont le vainqueur est déjà désigné.
 John Green
Il n'y a pas cinquante manières de combattre, il n'y en a qu'une, c'est d'être vainqueur. Ni la révolution ni la guerre ne conssitent à se plaire à soi-même.
 André Malraux
Ce qui ne brise pas ton dos te rend plus fort À plus forte raison si tu fournis l'effort. Remue la terre et l'épreuve se déterre À l'école de la vie où tu mords la poussière. Vainqueur est le regard et le cœur à l'ouvrage C'est pour les coléreux ceux qui canalisent leur rage.
 Médine (rappeur)
Celui qui peut moralement tenir le plus longtemps est le vainqueur : celui qui est vainqueur, c'est celui qui peut, un quart d'heure de plus que l'adversaire, croire qu'il n'est pas vaincu.
 Georges Clemenceau
L'histoire est un mensonge raconté par les vainqueurs
 Adrien Goetz

Citations du même auteur

La métaphore de l'huître perlière illustre bien comment, parfois, c'est à partir d'une expérience souffrante que l'on peut actualiser des forces demeurées jusqu'alors latentes et inconnues. La résilience apparaît ainsi comme résultant d'un processus paradoxal dans lequel la confrontation au traumatisme et la blessure viennent étayer la créativité.
 Marie Anaut
La résilience évoque la récupération après un traumatisme. Elle fait référence à la capacité humaine de se confronter, intégrer et être transformé par les expériences aversives.
 Marie Anaut
Cyrulnik (1999) propose la métaphore de la perle pour illustrer l'oxymoron de ce " merveilleux malheur " du fonctionnement de la résilience. C'est-à-dire comment à partir d'une blessure et d'une souffrance, le sujet peut en faire une expérience qui sera potentiellement fructueuse pour lui. Le résilient élaborerait un oxymoron dont le modèle est celui de la perle fabriquée par l'huître en réponse à une agression.
 Marie Anaut
Dans la même lignée que les observations réalisées sur le stress, certains auteurs distinguent les réactions qui suivent des traumatismes uniques, de celles consécutives à des traumatismes répétés. Dans ce dernier cas, il semble que, loin de se sédimenter chez tous les individus, la répétition les conduirait à une sorte d'habituation aux événements traumatiques, se traduisant par une diminution des réactions de stress. Ainsi certains auteurs considèrent que chaque épreuve surmontée avec succès améliore la capacité de l'individu de faire face à l'épreuve suivante.
 Marie Anaut
[...] si certains individus face à l'adversité semblent rendus vulnérables par l'exposition aux traumas, d'autres vont se construire dans la résilience et sortir renforcés par l'expérience traumatique qui leur donne un regain d'énergie, un ressort psychologique. On peut dire que par le traumatisme le sujet entre en résilience.
 Marie Anaut