On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
On ne prend pas rendez-vous avec le destin. Le destin empoigne qui il veut, quand il veut. Dans le sens de vos désirs, il vous apporte la plénitude. Mais le plus souvent, il déséquilibre et heurte. Alors, on subit.
De toutes choses, l'observation et la connaissance du monde sont le principe, et l'on doit avoir soi-même fort observé, afin de pouvoir utiliser les observations d'autrui comme les siennes propres...
Si l'être humain n'a pas le pouvoir de modeler le monde à sa convenance, il a celui de tailler des verres qui lui permettent de le faire apparaître à peu près come il veut.