On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
On ne prend pas rendez-vous avec le destin. Le destin empoigne qui il veut, quand il veut. Dans le sens de vos désirs, il vous apporte la plénitude. Mais le plus souvent, il déséquilibre et heurte. Alors, on subit.
C'est bien de rester sans espoir, lorsque le cœur vide n'est rempli que d'un léger courant d'air. Quand on prend conscience que tous les êtres qui vous ont tenu par la main ne vous retiendrons plus, et que vos poignets glissent de leurs paumes.
Quand nous nous levions le matin, nous nous efforcions de rétablir ce qui avait été perdu pendant la nuit : par un sourire, un regard, l'idée bien admise que le destin est inéluctable, irréversible, immuable. Et tout recommençait : tiède, âpre, étriqué.
Quand nous nous levions le matin, nous nous efforcions de rétablir ce qui avait été perdu pendant la nuit : par un sourire, un regard, l'idée bien admise que le destin est inéluctable, irréversible, immuable. Et tout recommençait : tiède, âpre, étriqué.
C'est à nouveau une étoile du rock, vous voyez bien, bande d'aveugles... c'est à nouveau une star... De quantité négligeable, il se transforme en étalon noir, que rien ne peut blanchir... ni l'absence de gloire, ni l'oubli, ni le mépris, rien...
C'est bien de rester sans espoir, lorsque le cœur vide n'est rempli que d'un léger courant d'air. Quand on prend conscience que tous les êtres qui vous ont tenu par la main ne vous retiendrons plus, et que vos poignets glissent de leurs paumes.