Tandis, Ponticus, que tu ...

Tandis, Ponticus, que tu chantes la Thèbes de Cadmus et les tristes armes du combat fraternel et - puissé-je avoir autant de chance ! - que tu rivalises avec Homère qui est le premier (pourvu que les destins soient favorables à tes poèmes !), nous, comme à l'habitude, nous menons nos amours et cherchons quelque parade contre une dure maîtresse ; et je dois servir moins mon inspiration que ma douleur ; je dois me plaindre des durs moments de ma jeunesse. C'est la façon dont se passe ma vie, c'est ma gloire, c'est de là que je désire voir le renom de mes vers.
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Citations liés

Quiconque combat des monstres doit s'assurer qu'il ne devient pas lui-même un monstre, car, lorsque tu regardes au fond de l'abîme, l'abîme aussi regarde au fond de toi.
L'hypocrisie est morte ; on ne croit plus aux prêtres; Mais la vertu se meurt, on ne croit plus à Dieu. Le noble n'est plus fier du sang de ses ancêtres ; Mais il le prostitue au fond d'un mauvais lieu. On ne mutile plus la pensée et la scène, On a mis au plein vent l'intelligence humaine ; Mais le peuple voudra des combats de taureau. Quand on est pauvre et fier, quand on est riche et triste, On n'est plus assez fou pour se faire trappiste ; Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.
La vie est un combat dont la palme est aux Cieux !
 Casimir Delavigne
Tout art, toute philosophie peuvent être considérés comme des remèdes de la vie, adjuvants de sa croissance ou baume des combats : ils postulent toujours et souffrance et souffrants.
Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour.

Citations du même auteur

Ah ! périsse celui qui peut aimer avec indifférence !
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Il n'est point de haine implacable, sauf en amour.
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Tandis, Ponticus, que tu chantes la Thèbes de Cadmus et les tristes armes du combat fraternel et - puissé-je avoir autant de chance ! - que tu rivalises avec Homère qui est le premier (pourvu que les destins soient favorables à tes poèmes !), nous, comme à l'habitude, nous menons nos amours et cherchons quelque parade contre une dure maîtresse ; et je dois servir moins mon inspiration que ma douleur ; je dois me plaindre des durs moments de ma jeunesse. C'est la façon dont se passe ma vie, c'est ma gloire, c'est de là que je désire voir le renom de mes vers.
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Tandis, Ponticus, que tu chantes la Thèbes de Cadmus et les tristes armes du combat fraternel et - puissé-je avoir autant de chance ! - que tu rivalises avec Homère qui est le premier (pourvu que les destins soient favorables à tes poèmes !), nous, comme à l'habitude, nous menons nos amours et cherchons quelque parade contre une dure maîtresse ; et je dois servir moins mon inspiration que ma douleur ; je dois me plaindre des durs moments de ma jeunesse. C'est la façon dont se passe ma vie, c'est ma gloire, c'est de là que je désire voir le renom de mes vers.
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Cynthie la première me prit, pour mon malheur, de ses doux yeux, moi que n'avaient encore touché nuls désirs. Alors il me fit baisser mon regard au ferme dédain, l'Amour qui pressa ma tête de ses pieds appuyés, jusqu'à ce qu'il m'apprît à détester les jeunes femmes vertueuses, l'effronté, et à vivre sans règle.
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