C'est un bijou de famille... un souvenir de mes grands-parents et de mes parents... cette montre qui a partagé leur vie est la preuve que deux générations de ma famille ont connu le véritable amour.
Malheur à l'homme qui oubliant son devoir de merveilles, a, par vœu de puissance ou par avidité, trahi la main tendue et le rite de partage. Mais honneur à ceux qui vont et viennent et partagent avec l'autre la douceur de la halte.
Mon père m'avait prévenu : la tristesse se cramponne à la tristesse et les dépressifs se promènent en bande avec un air de chien battu. Il n' y a pas pire raison pour se lier d'amitié qu'un désastre partagé.
L'homme doit voir que rien n'est vraiment, mais que tout est toujours en train de devenir et de changer. Rien ne reste immobile. Tout naît, croît et meurt. Au moment même où une chose atteint sa plus grande dimension, elle commence à décliner. La loi du rythme agit constamment. Il n'y a pas de réalité. Il n'y a, dans nulle chose, de qualité qui dure, de fixité ou de substance. Rien n'est permanent que le changement. L'homme doit voir que toutes choses naissent d'autres choses et le renvoient vers d'autres choses, action ou réaction constante, apparition ou disparition, construction ou anéantissement, création ou destruction, naissance et croissance et mort. Rien n'est réel et rien ne dure autre que le changement.