On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
C'est un équilibre délicat à trouver, la vérité: entre ce qu'on doit avouer et ce qu'on doit garder pour soi; la révélation qui sera douloureuse, mais supportable, et celle qui causera des dommages irréparables.