Mon destin et toutes ses fioritures font leurs petites traînées sans grande saillance. Le temps s'échappe comme un rail de poudre en combustion sans que je parvienne à maîtriser mes actions.
Loïc Decrauze
Citations liés
Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas.
On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
On ne prend pas rendez-vous avec le destin. Le destin empoigne qui il veut, quand il veut. Dans le sens de vos désirs, il vous apporte la plénitude. Mais le plus souvent, il déséquilibre et heurte. Alors, on subit.
L'essoufflement des vandales de cités ne doit pas nous endormir. A croiser ces bandes de branleurs primaires, on ne peut qu'exacerber son exécration pour ces humains de façade. Ces ineptes ont toujours tout à reprocher au système et rien à remettre en cause chez eux. Parodie d'existence qui sert les potentats de l'économie illicite. Et la collectivité paiera encore, quelques ajouts aux fonds perdus pour éviter une politique expéditive qui ne s'encombrerait pas de ces mollesses démocratiques.
Ce jour, j'ai vu la Justice dans sa crasse magistrale. (...) Il n'aurait pas fallu me glisser une lame dans la poigne, car de la viscère de juge prud'homal aurait fréquenté le parterre.
Je ne me sens pas vraiment désespéré. Mon état est ambigu, entre l'indifférence responsabilisée, le dégoût d'un amorphe et l'abattement d'un condamné à mort.
Voilà bien les cul-entre-deux de plus en plus de Français : se goberger d'une prétendue virginité internationale, la bave perfide contre les Américains qui focaliseraient le pire. Ne leur a-t-on pas appris l'extrême salauderie des autres nations retenues par leur seul manque de moyens. Les a-t-on fait renifler les atrocités des Hussein, Laden et autres intégristes du dernier soir, conversions opportunistes avec dans leur traîne sanglante ces milliers de nervis ennemis déclarés de notre civilisation.
(...) une déconnexion totale de l'actualité mâchée par Big Media, plus rien du tintouin régurgité. Le silence du monde lointain, hors de portée, fantasmagorique, recentre sur l'essentiel local qui nous accroche sans intermédiaire. Se forger son événementiel, tout dérisoire soit-il, libère l'esprit du nivellement collectif.