Lorsque tous les pouvoirs ...

Lorsque tous les pouvoirs sont entre les mains de personnes qui entretiennent des liens étroits et forment un groupe de fait, on peut parler d'oligarchie. La politique, les entreprises, la finance, les médias, le marché de l'art sont contrôlés par des agents sociaux qui se connaissent et se reconnaissent, au sens où ils se cooptent mutuellement dans les instances où ils se retrouvent.
 Monique Pinçon-Charlot

Citations liés

Respecter une femme, c'est pouvoir envisager l'amitié avec elle ; ce qui n'exclut pas le jeu de la séduction, et même, dans certains cas, le désir et l'amour.
Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps.
 Frédéric Beigbeder
Il en voulait à la vie de cette maladie sur laquelle il n'avait aucun pouvoir et qui lui gâchait le meilleur de son existence.
 Mano Solo
Le pouvoir rend fou et le pouvoir absolu rend absolument fou.
 Hubert Beuve-Méry

Citations du même auteur

Le sacre de Nicolas Sarkozy est celui du cynisme social : l'argent ne doit plus se cacher
 Monique Pinçon-Charlot
Dans un double langage permanent, ce candidat à l'Élysée (Nicolas Sarkozy) a réussi la gageure de rester l'ami des plus riches tout en se faisant passer pour le défenseur de la France "qui se lève tôt". Flatter le bon peuple en remplissant les poches des nantis. De la poudre aux yeux pour les uns : "Les paradis fiscaux, c'est fi-ni !", et des milliards d'euros pour les plus riches.
 Monique Pinçon-Charlot
L'héritage de Mai 68 a introduit le cynisme dans la société et la politique, déclarait d'un ton assuré le candidat Sarkozy le 29 mai au cours de son dernier meeting de campagne électoral. Voyez comment le culte de l'argent roi, du profit à court terme, de la spéculation, comment les dérives du capitalisme financier ont été portés par les valeurs de Mai 68. Voyez comment la contestation de tous les repères éthiques a contribué à affaiblir la morale du capitalisme, comment elle a préparé le terrain au capitalisme sans scrupule des parachutes en or, des retraites chapeaux, des patrons voyous.
 Monique Pinçon-Charlot
Le sacre de Nicolas Sarkozy est celui du cynisme social : l'argent ne doit plus se cacher
 Monique Pinçon-Charlot
"Changement" ? "Réforme" ? "Rupture" ? La réalité est tout autre : on allonge la durée de travail, on démantèle les services publics, on brise l'indépendance de la justice, on livre les entreprises publiques au privé, on rabote les droits sociaux, on privatise les fonds de retraite, on gave les gavés. Le changement est régression. La classe dominante veut démanteler, grâce à son porte-parole aujourd'hui à l'Élysée, les acquis des luttes sociales et réduire à sa merci le peuple de l'économie réelle en vilipendant, l'œil rigolard, un capitalisme financier qui n'a guère l'air de s'en émouvoir.
 Monique Pinçon-Charlot