Les conditions de la vie ...

Les conditions de la vie furent changées quant aux relations matérielles, mais l'amour fut toujours de même le privilège de peu de gens, disposés à courir toutes les aventures et à risquer le peu de vie consentie aux mortels dans l'espoir de rencontrer enfin l'adversaire avec lequel on marche côte a côte, toujours sur la défensive et pourtant à l'abandon.
 Robert Desnos

Citations liés

L'espoir fait naître le courage et la persévérance.
Lorsque la maladie entre dans un foyer, elle ne s'empare par seulement d'un corps mais tisse entre les cœurs une sombre toile où s'ensevelit l'espoir.
 Muriel Barbery
L'espoir est ce qui nous donne le courage de continuer malgré les obstacles.
Il y a toujours de l’espoir même si on ne voit pas encore comment tout va s’arranger.

Citations du même auteur

Les trésors d'un cœur pur ne souffrent pas le partage.
 Robert Desnos
Dès qu'il eut passé la dernière porte de l'asile, les personnages multiples du génie vinrent à lui. " Entrez, entrez, mon fils, dans ce lieu réservé aux âmes mortifiées et que le tendre spectacle de la retraite prépare votre orgueil à la gloire prochaine que lui réserve le seigneur dans son paradis de satin et de sucre. "
 Robert Desnos
— Semelle ? Semaine ? le temps et l'espace. Tout rapport entre eux est celui de la haine et des ailes. — L'oseille est en effet un mets de choix, un mets de roi. — Mois, déchet. — Mot à mot, tome à tome, motte à motte, ainsi va la vie.
 Robert Desnos
Le rapport du circuit des hirondelles, des flèches et des serpents volants à la femme aux habits bleu de ciel est comparable au point de conjugaison de trois rayons de soleil réfléchis par des miroirs de métal précieux. Si vous y mettez le doigt, une brûlure circulaire y attachera son chaton indélébile.
 Robert Desnos
Je marche dans le chemin des forêts vierges tracé par la bordure du trottoir. Ce serait un crime que de piétiner ces ombres silencieuses, capables, au surplus, de mauvais desseins. Le Courrier de Lyon a volé mes cantiques aux lames du parquet sur lesquelles je nage voluptueusement vers des terres inconnues. Au moment suprême où je me noie je ferme à demi les yeux, les traits de mon visage descendent vers mon nombril. Je ressemble alors à ce petit gros Monsieur qui porte une lanterne en guise de nom.
 Robert Desnos