Le traité de Lisbonne est plus concentré que le document constitutionnel : il ne comporte que 208 pages imprimées et douze protocoles complémentaires qui ont paraît-il la même validité. Un des problèmes insolubles de l'évolution de la politique européenne réside dans le fait que ces 208 pages ne seront elles aussi lues dans le meilleur des cas que par cinq pour cent des mandataires et qu'elles seront encore moins comprises.
Franz Ludwig Schenk Graf von Stauffenberg