La voie dans laquelle se développent les gestes inhibiteurs de combat, est ici parfaitement tracée : l'animal qui désire la paix doit détourner son arme de l'adversaire. Cependant l'arme ne sert presque jamais uniquement à l'attaque, elle sert aussi à la défense et à la parade. Cette forme de mouvement d'apaisement présente donc le grand inconvénient que l'animal qui s'y livre, renonce d'une manière très dangereuse à sa propre défense et offre même souvent à l'agresseur potentiel les endroits les plus vulnérables de son corps. Cela n'empêche point cette forme de soumission d'être très répandue.
Konrad Lorenz