" Berlioz a poussé des cris d'amour déchirants qui passent au-dessus du style ". Je veux bien, Wagner aussi a poussé quelques cris d'amour assez bien venus, Debussy l'a exprimé avec plus de mystère, mais autant de sincérité. On peut donc crier son amour avec beaucoup de diversité et cela n'en vaut que mieux.
" Berlioz a poussé des cris d'amour déchirants qui passent au-dessus du style ". Je veux bien, Wagner aussi a poussé quelques cris d'amour assez bien venus, Debussy l'a exprimé avec plus de mystère, mais autant de sincérité. On peut donc crier son amour avec beaucoup de diversité et cela n'en vaut que mieux.
[Wolff] ne considère pas que l'art du chef d'orchestre consiste à créer un numéro de danse soliste devant un orchestre qui joue un morceau connu. Nous savons que les acrobates de cirque seraient très gênés si l'on changeait la musique qui accompagne leurs exercices et qu'ils risqueraient ainsi l'accident. C'est ce qu'évitent avec prudence certains de nos " maîtres de la baguette ".
J'ai commencé par écrire en autodidacte. [...] Non content d'écrire des sonates, je voulais composer des opéras. J'en avais déjà commis deux, à une époque où je savais à peine lire les clés. J'avais fait le texte, la musique et la reliure !... C'est la reliure qui m'a donné le plus de mal !
Sans vain orgueil ni fausse modestie, je crois qu'Antigone apportait une petite pierre au théâtre lyrique. Cette petite pierre est d'ailleurs tombée au fonds d'un puits et elle y est restée...