La grande tribu de ceux qui sont incapables de nettement cloisonner leurs sentiments, et qui ne peuvent s'empêcher de laisser des projets futurs, avec leurs joies et leurs peines, brouiller la réalité du moment présent
Les sots, les ignorants, les gens malhonnêtes, vont prendre dans les livres des idées, de la raison, des sentiments nobles et élevés, comme une femme riche va chez un marchand d'étoffes s'assortir pour son argent.
Le silence va se refermer derrière nous. Si je regarde en arrière par-delà cette tête chauve, je vois le silence se refermer déjà et les ombres des nuages se poursuivre sur la lande déserte ; le silence se referme sur notre passage éphémère. Voici, dis-je, l'instant présent ; voici le premier jour des grandes vacances. Voici la partie émergée du monstre auquel nous sommes attachés.
C'est pourquoi le roman fait naître en nous nombre d'émotions antagonistes et contradictoires. La vie entre en conflit avec quelque chose qui n'est pas la vie.
Il s'assit sur le rebord. Mais il attendrait le tout dernier moment. Il ne voulait pas mourir. La vie était bonne ; le soleil, chaud. Seulement, les êtres humains : mais qu'est-ce qu'ils voulaient ?
Quand les gens sont heureux, avait-t-elle dit à Elisabeth, ils ont une réserve dans laquelle puiser, alors qu'elle, elle était comme une roue dégonflée qui cahote sur les gravillons.