L'honneur, c'est la conscience, mais la conscience exaltée. C'est le respect de soi-même et de la beauté de sa vie portée jusqu'à la plus pure élévation et jusqu'à la passion la plus ardente.
Nos vies sont les mêmes. Nos vies se débattent, crient dans la nuit, hurlent et tremblent de peur. Infiniment nous cherchons un abri. Un lieu où le vent siffle moins fort. Un endroit où aller. Et cet abri est un visage, et ce visage nous suffit.
Le silence, par exemple. Ce jour la comme n'importe quel autre il emplissait tout, me coicait la gorge dans un etau. Je pouvais le sentir me figer les sangs, me creuser les poumons d'un vide immense. Un cratere sans lave. Un desert.
On fixait le poste de télévision devant nous. Je ne sait plus ce que l'on regardait, n'importe quoi comme toujours. Je n'ai jamais su ce qu'on foutait à rester tellement de temps devant ce truc
Je ne peux que constater que ni l'une ni l'autre ne TENAIENT A MOI, quand moi j'aurais passé ma vie à tenir aux autres, à m'y accrocher même quand ils n'auront été que des planches savonneuses, des équipiers douteux, des comparses peu fiables, incertains.