On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
Seigneur, donnez-nous le courage de vivre comme si nous croyions à l'enthousiasme ; donnez-nous la grâce de vivre notre néant dans des élans de création libératrice. Puissions-nous nous aveugler jusqu'au tourbillon final !
Toute découverte me paraît bonne à faire, et cela avec la certitude que rien ne sert à rien en dernière analyse, que bientôt on m'enterrera et que tout aura été inutile.