L'angoisse me retournait les ongles du cerveau. Mes vieux fantômes faisaient la queue à l'entrée de mon cœur, aiguisant les souvenirs en ombres coupantes.
Mathias Malzieu
Citations liés
La tristesse, c'est un peu comme un rhume de cerveau - avec de la patience, ça passe. La dépression, c'est comme le cancer.
Sidération. Etat de sidération. Quand la douleur est telle que le cerveau renonce, pour un temps, à faire son boulot de transmetteur. Cette hébétude entre le drame et les hurlements.
Il semble qu'il existe dans le cerveau une zone tout à fait spécifique qu'on pourrait appeler la mémoire poétique et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui donne à notre vie sa beauté.
Chaque souvenir, aussi lointain soit-il, a lieu "maintenant", au moment où il apparaît dans l'esprit. Plus on se souvient d'une chose, plus le cerveau a la possibilité d'affiner l'expérience originale, car un souvenir ne se visionne pas, il se recrée.
C'était à la fois effrayant et rassurant de se confronter à quelqu'un d'aussi extraordinairement abîmé par l'amour.Un monstre de mélancolie qui se fait peur au point d'accepter sa condition de fille invisible...
Je t'ai moi-même greffé cette horloge, je connais parfaitement les limites de son fonctionnement. Peut-être qu'elle résisterait à l'intensité du plaisir, et encore. Mais, elle n'est pas assez solide pour supporter le chagrin amoureux.