J'ai tout donné au public, j'ai partagé ma vie, l'ai coupée en mille morceaux, en millions de morceaux, pour que chacun ait sa part,si bien qu'il ne m'en est plus resté pour moi.
C'est un bijou de famille... un souvenir de mes grands-parents et de mes parents... cette montre qui a partagé leur vie est la preuve que deux générations de ma famille ont connu le véritable amour.
Malheur à l'homme qui oubliant son devoir de merveilles, a, par vœu de puissance ou par avidité, trahi la main tendue et le rite de partage. Mais honneur à ceux qui vont et viennent et partagent avec l'autre la douceur de la halte.
Mon père m'avait prévenu : la tristesse se cramponne à la tristesse et les dépressifs se promènent en bande avec un air de chien battu. Il n' y a pas pire raison pour se lier d'amitié qu'un désastre partagé.
Ton absence est une corde qui m'étrangle, vole mon souffle et me brûle la chair aussi fort que je me débats. Parfois je me cramponne à elle pour retrouver mon chemin jusqu'à la surface du monde.
Oui, je suis seule. Seule dans la foule. Voilà la maladie qui me tue. Je n'en peux plus de mon lit froid, de la maison désertée, je ne veux plus de ce silence plus bruyant que le vacarme, de ces heures creuses, de cet horizon bouché.
Oui, je suis seule. Seule dans la foule. Voilà la maladie qui me tue. Je n'en peux plus de mon lit froid, de la maison désertée, je ne veux plus de ce silence plus bruyant que le vacarme, de ces heures creuses, de cet horizon bouché.
Je ne tombe pas amoureux, je m'élève amoureux. Je t'aime comme on s'élève et grandit, comme on se hausse sur la pointe des pieds pour apercevoir la mer de l'autre côté de la barricade. Je t'aime en liberté.
Ton absence est une corde qui m'étrangle, vole mon souffle et me brûle la chair aussi fort que je me débats. Parfois je me cramponne à elle pour retrouver mon chemin jusqu'à la surface du monde.