On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
Un projet artistique très prenant a parfois cet effet, il étouffe la voix de l'ego (dans mon cas, celle de la folie) et te laisse flotter dans le royaume de la forme où rien d'autre ne compte que la prochaine touche de pinceau.