C'est un bijou de famille... un souvenir de mes grands-parents et de mes parents... cette montre qui a partagé leur vie est la preuve que deux générations de ma famille ont connu le véritable amour.
Malheur à l'homme qui oubliant son devoir de merveilles, a, par vœu de puissance ou par avidité, trahi la main tendue et le rite de partage. Mais honneur à ceux qui vont et viennent et partagent avec l'autre la douceur de la halte.
Mon père m'avait prévenu : la tristesse se cramponne à la tristesse et les dépressifs se promènent en bande avec un air de chien battu. Il n' y a pas pire raison pour se lier d'amitié qu'un désastre partagé.
Il y avait dans son regard un mélange de tendresse et de douleur, une lumière propre à ceux qui vivent la vie avec infiniment plus d'acuité que les autres. Le regarder m'a fait mal.
J'ai beaucoup aimé ce livre. L'atmosphère y est lourde et l'intrigue subtile. Les personnages, les lieux m'ont donnés envie de lire sans m'arrêter, de sentir ce vent sur mes joues et de m'arrêter boire un café. Bref un réél coup de cœur.
Se souvenir permet de ralentir la perte des êtres comme celle des choses. Quand j'aurais tout oublié, je me souviendrais de ce battement de cœur, une résonance particulière. Je ne sais pas combien de temps cette danse a duré.
On ne rêve jamais pour rien. La musique libère quelque chose. Du chagrin. De la douleur. Elle libère du bonheur aussi. Et d'autres choses qui n'ont pas de nom