En employant la force, parfois de manière sadique, Rome réunit une masse stupéfiante de cités et de tribus. Elle permit ainsi un échange d'idées et de biens qui accéléra radicalement le rythme du progrès. Au cours des trois cents ans entre Auguste et Constantin, elle introduisit le pluralisme qui permit à des cultures extrêmement diversifiées de vivre pacifiquement. (...) Lors de la chute de Rome, la moitié de la population du continent européen mourut au cours des deux cents ans qui suivirent. Car Rome était un oppresseur mais aussi la source de la nourriture et de la paix.
Howard Bloom