Elle chante exclusivement le ...

Elle chante exclusivement le destin du corps et privilégie un élément de cette réalité physique : le cœur. Il est le siège des émotions, de la joie et de la tristesse, d'espoirs passagers et de désespoirs profonds. Au point que le mot cœur s'utilise souvent comme pour se prendre soi-même à témoin. Par cet artifice, la chanteuse se dédouble et s'adresse le discours poétique. Le cœur se voit aussi parfois personnifié. Il est alors comparé à un oiseau, à une ruine, à une fontaine de sang, à un four fermé qui dévore ses propres flammes.
 Sayd Bahodine Majrouh

Citations liés

Un seul témoin oculaire en vaut dix qui ont entendu.
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 Plaute
La vie suit son cours. Chacun trace son chemin. Ecrit son histoire. J'en suis fortuitement témoin ici. Ce qui rend d'autant plus prégnant ce dont je ne suis pas témoin. Tout ce qui s'écrit ailleurs, partout...
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 Fabcaro
Personne ne traverse la vie sans dommage, ce n'est d'ailleurs pas souhaitable. Nos blessures sont les témoins de nos échecs et de nos réussites
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 Christopher Paolini
Car être courageux dans l'isolement, sans témoins, sans l'assentiment des autres, face à face avec soi-même, cela requiert une grande fierté et beaucoup de force.
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 Milan Kundera
Plus je songe à la vie humaine, plus je crois qu'il faut lui donner pour témoins et pour juges l'ironie et la pitié.
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 Anatole France

Citations du même auteur

Déjà le coq maudit et son triste chant de départ, Et mon amant s'en va comme un oiseau blessé.
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 Sayd Bahodine Majrouh
Mon amant préfère les yeux couleur de ciel Et je ne sais où changer les miens couleur de nuit.
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 Sayd Bahodine Majrouh
Elle chante exclusivement le destin du corps et privilégie un élément de cette réalité physique : le cœur. Il est le siège des émotions, de la joie et de la tristesse, d'espoirs passagers et de désespoirs profonds. Au point que le mot " cœur " s'utilise souvent comme pour se prendre soi-même à témoin. Par cet artifice, la chanteuse se dédouble et s'adresse le discours poétique. Le cœur se voit aussi parfois personnifié. Il est alors comparé à un oiseau, à une ruine, à une fontaine de sang, à un four fermé qui dévore ses propres flammes.
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 Sayd Bahodine Majrouh
Viens mon amour que je t'enlace, Je suis la lierre fragile que l'automne bientôt emportera.
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 Sayd Bahodine Majrouh
Cependant, si la femme pashtoune invite l'homme à l'amour, jamais elle ne l'attire par sa tendresse ou par sa douceur. Elle le provoque dans son honneur et dans sa dignité, mais à ce jeu d'audace, c'est elle qui prend le plus de risques. Car l'homme peut se défendre, s'enfuir, se réfugier dans un pays lointain, tandis que la femme ne possède pas de tels recours. Découverte, elle n'a qu'à se laisser massacrer. Pourtant cette orgueilleuse ne consent aucune allusion à l'évident danger qui la guette. Elle se contente seulement d'encourager l'homme, le vaillant guerrier, à prendre quelques risques.
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 Sayd Bahodine Majrouh