Je compare la vie d'un homme à la terrifiante beauté d'un bonzaï ou d'un vieux pin sur les récifs en bord de mer qui a pris les plis du vent avec le temps. On le juge beau à l'automne de sa vie, mais quel sacrifice a-t-il dû accepter pour pousser ainsi?
Il faudrait écrire sans jamais penser qu'on sera lue ou alors par des êtres dotés d'une immense compassion et qui vous pardonneront d'user votre vie à restituer l'impalpable traversée des heures, des minutes, des secondes. Autant dire rien.
Pour apprendre à aimer et tenter de guérir un enfant autiste, c'est beaucoup plus simple de l'imaginer comme un Petit Prince. J'apprendrai ton langage. J'entrerai dans ton silence.