Parfois, on doit prendre des décisions difficiles quand on est adulte, des décisions dont les jeunes ne sont pas en mesure de saisir le sens. Mais on le fait pour eux.
L'amertume et le regret, la tristesse sont autant d'imperfections de l'humeur qui nous isolent dans des bulles noires où les autres refusent de nous regarder et jamais ne nous approchent.
Elle aurait pu mesurer combien, si l'on n'y prend pas garde, on appartient à ceux qui nous aiment. Elle aurait pu détester l'autorité qu'ils s'arrogent dès qu'on n'y met pas de limites.
La vieillesse peut servir à cela, donner sa bienveillance, parce qu'on a le temps qu'il faut, parce qu'on n'attend plus avec impatience et colère des choses, qui, ne venant pas, nous rendent hargneux envers ceux qui les ont.