Celui qui combat peut perdre, ...

Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.
 Bertolt Brecht

Citations liés

Quiconque combat des monstres doit s'assurer qu'il ne devient pas lui-même un monstre, car, lorsque tu regardes au fond de l'abîme, l'abîme aussi regarde au fond de toi.
L'hypocrisie est morte ; on ne croit plus aux prêtres; Mais la vertu se meurt, on ne croit plus à Dieu. Le noble n'est plus fier du sang de ses ancêtres ; Mais il le prostitue au fond d'un mauvais lieu. On ne mutile plus la pensée et la scène, On a mis au plein vent l'intelligence humaine ; Mais le peuple voudra des combats de taureau. Quand on est pauvre et fier, quand on est riche et triste, On n'est plus assez fou pour se faire trappiste ; Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.
La vie est un combat dont la palme est aux Cieux !
 Casimir Delavigne
Tout art, toute philosophie peuvent être considérés comme des remèdes de la vie, adjuvants de sa croissance ou baume des combats : ils postulent toujours et souffrance et souffrants.
Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour.

Citations du même auteur

Un théâtre où on ne rit pas est un théâtre dont on doit rire.
 Bertolt Brecht
[…] qui ne connaît la vérité n'est qu'un imbécile. Mais qui, la connaissant, la nomme mensonge, celui-là est un criminel !
 Bertolt Brecht
Galilée : Une des causes principales de la misère dans les sciences est qu'elles se croient riches, le plus souvent présomptueusement. Leur but n'est pas d'ouvrir une porte à la sagesse infinie mais de poser une limite à l'erreur infinie.
 Bertolt Brecht
Toute morale est morte ! La crise est de morale aussi bien que d'argent. On décampe en hurlant du bateau qui naufrage. Il n'y a plus d'amis.
 Bertolt Brecht
LE PASTEUR : Une fois authentique se trouve rarement. À la place on trouve le doute et l'indifférence, au point qu'on pourrait désespérer de notre peuple.
 Bertolt Brecht