Cela pèse lourd, une ...

Cela pèse lourd, une absence. Bien plus lourd qu'une disparition. Parce que avec les morts, c'est commode, on sait qu'ils ne reviendront pas. Tandis que les lointains nous narguent ou nous font espérer.
 Philippe Besson

Citations liés

Il n'y a pas de vide plus grand que lorsque quelqu'un entre dans votre vie, la chamboule et s'en va.
 Charles Bukowski
La mort n'atteint pas seulement celui qui doit fermer les yeux à jamais mais aussi les autres, tous les autres qui recevront l'horreur et l'absence en partage.
 Marie-Claire Blais
L’amour ne meurt jamais, il se transforme seulement en souvenirs.
 Helen Steiner Rice
Dans l'attente, on souffre tant de l'absence de ce qu'on désire qu'on ne peut supporter une autre présence.
L'esprit humain souffre d'une carence intellectuelle fondamentale : pour qu'il comprenne la valeur d'une chose, il faut le priver de cette chose. L'absence lui parle sa langue maternelle ; la présence, c'est de l'hébreu pour lui.
 Amélie Nothomb

Citations du même auteur

Un soldat mort, c'est un monde qui s'écroule assurément. Et deux corps qui roulent dans la chaleur d'un lit, c'est un monde qui renait. Pense aux renaissances, aux reconquêtes. Ne meurs pas. Ne meurs pas.
 Philippe Besson
L'amitié ne consiste pas seulement à voir les mêmes personnes régulièrement. C'est un engagement, une promesse, de la confiance. C'est être capable de se réjouir du bonheur de l'autre.
 Philippe Besson
Je crois qu'on survit à tout. Je crois que la vie est plus forte. Je crois que le temps est assassin et balaye les visages du passé en emportant avec lui les épreuves qu'on pensait ne pas pouvoir surmonter.
 Philippe Besson
Je crois qu'on survit à tout. Je crois que la vie est plus forte. Je crois que le temps est assassin et balaye les visages du passé en emportant avec lui les épreuves qu'on pensait ne pas pouvoir surmonter.
 Philippe Besson
L'océan c'est la turbulence, c'est aussi l'interminable, l'inintelligible, l'inattaquable. Une pureté qui gronde. Une immensité qui gouverne. Un horizon qui se déchaîne.
 Philippe Besson