Calme. Ce mot est d'une incroyable beauté, d'une simplicité majestueuse. Un mot qui coule comme de l'eau, adoucit la violence de la peur, la lisse, la polie. Calme. Apaisée.
La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d'un auteur.
La nuit, la raison dort, et simplement les choses sont. Celles qui importent véritablement reprennent leur forme, survivent aux destructions des analyses du jour. L'homme renoue ses morceaux et redevient arbre calme.
C'est un équilibre délicat à trouver, la vérité: entre ce qu'on doit avouer et ce qu'on doit garder pour soi; la révélation qui sera douloureuse, mais supportable, et celle qui causera des dommages irréparables.