Aujourd'hui le figuier frappe ...

Aujourd'hui le figuier frappe à ma porte et m'invite : dois-je saisir la hache ou entrer dans la danse ?
 Octavio Paz

Citations liés

J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile et je danse.
 Arthur Rimbaud
De l'amour de la danse à l'amour il n'y a qu'un pas.
 Jane Austen
Ce n'est pas le marteau qui a rendu ces pierres si parfaites, mais l'eau, avec sa douceur, sa danse et sa chanson. Là où la dureté ne fait que détruire, la douceur parvient à sculpter.
La danse, c'est du pelotage : tout ce qu'on fait avec les pieds est parfaitement secondaire. Tout le monde s'en fout.
 Michel Audiard

Citations du même auteur

Enfermé entre quatre murs ( au nord, le cristal du non-savoir, paysage à inventer ; au sud, la mémoire sillonnée; à l'est, le miroir ; à l'ouest, la pierre et le chant du silence), j'écrivais des messages sans réponse, détruits à peine signés.
 Octavio Paz
Lire mon destin dans les lignes d'une feuille de figuier ! Je te promets des luttes et un grand combat solitaire contre un être sans corps. Je te promets une course de taureaux et une blessure et une ovation. Je te promets le chœur des amis, la chute du tyran et l'écroulement de l'horizon. Je te promets l'exil et le désert, la soif et la foudre qui coupe en deux le rocher: je te promets le jet d'eau.
 Octavio Paz
Je suis fatiguée de ce jeu de patience inachevé. Heureuse la femelle du scorpion que ses petits dévorent. Heureux le serpent qui change de chemise. Heureuse l'eau qui se boit elle-même.
 Octavio Paz
Animation Sur l'étagère entre un musicien Tang et une jarre de Oaxaca, incandescent et vivace avec des yeux de papier d'argent qui pétillent le petit crâne en sucre nous regarde aller et venir.
 Octavio Paz
A cette heure guerrière, à cette heure de sauve-qui-peut, les amants se penchent au balcon du vertige. Ils s'élèvent doucement, épi de bonheur qui se balance sur un champ calciné. Leur amour est un aimant auquel est suspendu le monde. Il règle les marées, il ouvre les écluses de la musique. Au pied de leur chaleur, la réalité brise sa coquille.
 Octavio Paz