A la Hague, les vieux et les ...

A la Hague, les vieux et les arbres se ressemblent, pareillement torturés et silencieux. Façonnés par les vents. Parfois, une silhouette au loin, et il est impossible de savoir s'il s'agit d'un homme ou d'autre chose.
 Claudie Gallay

Citations liés

Ceux qui s'aiment aujourd'hui doivent mourir ensemble, s'ils veulent etre réunis. L'injustice sépare, la honte, la douleur, le mal qu'on fait aux autres, le crime séparent. Vivre est une torture puisque vivre sépare.
Il y a dans l'acte d'amour une grande ressemblance avec la torture ou avec une opération chirurgicale.
 Charles Baudelaire
La torture et le meurtre sont des actes ignobles qui sapent la dignité humaine.
 Jimmy Carter
La loi qui maintient constamment l'équilibre entre la surpopulation relative, ou l'armée industrielle de réserve, et l'ampleur et l'énergie de l'accumulation, rive beaucoup plus fermement le travailleur au capital que les coins d'Héphaistos ne clouèrent jamais Prométhée à son rocher. Elle implique une accumulation de misère proportionnelle à l'accumulation du capital. L'accumulation de richesse à un pôle signifie donc en même temps à l'autre pôle une accumulation de misère, de torture à la tâche, d'esclavage, d'ignorance, de brutalité et de dégradation morale pour la classe dont le produit propre est, d'emblée, capital.
 Karl Marx

Citations du même auteur

Il y avait dans son regard un mélange de tendresse et de douleur, une lumière propre à ceux qui vivent la vie avec infiniment plus d'acuité que les autres. Le regarder m'a fait mal.
 Claudie Gallay
Les grands départs font peur quand on n'a pas l'habitude.On les envisage. Quand il faut monter dans le wagon,on hésite et on reste sur le quai.
 Claudie Gallay
J'ai beaucoup aimé ce livre. L'atmosphère y est lourde et l'intrigue subtile. Les personnages, les lieux m'ont donnés envie de lire sans m'arrêter, de sentir ce vent sur mes joues et de m'arrêter boire un café. Bref un réél coup de cœur.
 Claudie Gallay
Se souvenir permet de ralentir la perte des êtres comme celle des choses. Quand j'aurais tout oublié, je me souviendrais de ce battement de cœur, une résonance particulière. Je ne sais pas combien de temps cette danse a duré.
 Claudie Gallay
Les falaises, c'était mes chemins de solitude. Je ne savais plus marcher à deux.
 Claudie Gallay