
26 avril (1996) Les souvenirs sont encore là, les impressions plutôt (les chiens la nuit, les trottoirs et la chaussée crevée après l'hiver, les sons de la langue roumaine...) qui ne sont pas encore des souvenirs, mais semblent disponibles, mobilisées, présentes (...) Mais je sens aussi comment ces diverses sensations s'écartent les unes des autres, se désolidarisent déjà : certaines prennent de l'importance aux dépens des autres, forment de petits groupes, s'organisent en souvenirs aptes à entrer dans la mémoire profonde.
Pierre Pachet