Tout cela rappelait que les pères avaient été, d'un océan à l'autre, et même dans tous les périls, les plus gais des hommes, les fidèles échos de ce monde sonore, les amants passionnés de cette nature aux belles images sans cesse renouvelées, à laquelle, tous, dans la plaine, sur la rivière ou la montagne, dans la neige ou les joailleries du printemps, ils avaient chanté une chanson d'amour et un hymne de liberté.
Félix-Antoine Savard