Tandis, Ponticus, que tu ...

Tandis, Ponticus, que tu chantes la Thèbes de Cadmus et les tristes armes du combat fraternel et - puissé-je avoir autant de chance ! - que tu rivalises avec Homère qui est le premier (pourvu que les destins soient favorables à tes poèmes !), nous, comme à l'habitude, nous menons nos amours et cherchons quelque parade contre une dure maîtresse ; et je dois servir moins mon inspiration que ma douleur ; je dois me plaindre des durs moments de ma jeunesse. C'est la façon dont se passe ma vie, c'est ma gloire, c'est de là que je désire voir le renom de mes vers.
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Citations liés

On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
 Douglas Kennedy
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
On ne prend pas rendez-vous avec le destin. Le destin empoigne qui il veut, quand il veut. Dans le sens de vos désirs, il vous apporte la plénitude. Mais le plus souvent, il déséquilibre et heurte. Alors, on subit.
 Mariama Bâ

Citations du même auteur

Ah ! périsse celui qui peut aimer avec indifférence !
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Tandis, Ponticus, que tu chantes la Thèbes de Cadmus et les tristes armes du combat fraternel et - puissé-je avoir autant de chance ! - que tu rivalises avec Homère qui est le premier (pourvu que les destins soient favorables à tes poèmes !), nous, comme à l'habitude, nous menons nos amours et cherchons quelque parade contre une dure maîtresse ; et je dois servir moins mon inspiration que ma douleur ; je dois me plaindre des durs moments de ma jeunesse. C'est la façon dont se passe ma vie, c'est ma gloire, c'est de là que je désire voir le renom de mes vers.
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Il n'est point de haine implacable, sauf en amour.
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Tandis, Ponticus, que tu chantes la Thèbes de Cadmus et les tristes armes du combat fraternel et - puissé-je avoir autant de chance ! - que tu rivalises avec Homère qui est le premier (pourvu que les destins soient favorables à tes poèmes !), nous, comme à l'habitude, nous menons nos amours et cherchons quelque parade contre une dure maîtresse ; et je dois servir moins mon inspiration que ma douleur ; je dois me plaindre des durs moments de ma jeunesse. C'est la façon dont se passe ma vie, c'est ma gloire, c'est de là que je désire voir le renom de mes vers.
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Cynthie la première me prit, pour mon malheur, de ses doux yeux, moi que n'avaient encore touché nuls désirs. Alors il me fit baisser mon regard au ferme dédain, l'Amour qui pressa ma tête de ses pieds appuyés, jusqu'à ce qu'il m'apprît à détester les jeunes femmes vertueuses, l'effronté, et à vivre sans règle.
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