On ne meurt pas debout. Sauf au combat. Par temps de guerre...
Katherine Pancol
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Quiconque combat des monstres doit s'assurer qu'il ne devient pas lui-même un monstre, car, lorsque tu regardes au fond de l'abîme, l'abîme aussi regarde au fond de toi.
L'hypocrisie est morte ; on ne croit plus aux prêtres; Mais la vertu se meurt, on ne croit plus à Dieu. Le noble n'est plus fier du sang de ses ancêtres ; Mais il le prostitue au fond d'un mauvais lieu. On ne mutile plus la pensée et la scène, On a mis au plein vent l'intelligence humaine ; Mais le peuple voudra des combats de taureau. Quand on est pauvre et fier, quand on est riche et triste, On n'est plus assez fou pour se faire trappiste ; Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.
Tout art, toute philosophie peuvent être considérés comme des remèdes de la vie, adjuvants de sa croissance ou baume des combats : ils postulent toujours et souffrance et souffrants.
Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour.
IL n'y a rien de pire que le silence..On imagine tout et tout devient menaçant. On n'a pas de prise,même un petit bout de réalité pour se mettre en colère. Je déteste le silence;
Il coule dans le sang de mes veines, la violence de mon père, sa rudesse, sa volonté féroce, une certaine cruauté même dont je ne suis pas si fière... Mais je saurais m'en servir si vous me menacez.