Nous jouons tous avec le ...

Nous jouons tous avec le temps comme s'il nous appartenait. Nous effaçons sans vergogne ses traces sur nos visages et sur nos corps. Alors, peut-être, par vengeance, il élimine sans pitié les empreintes qu'il avait laissées dans notre mémoire. (Kim)
 Kim Thúy

Citations liés

Les gens s'attendent toujours à ce que les traîtres aient un visage de traître.
 Alfred Bester
CRÉON : On est tout seul, Hémon. Le monde est nu. Et tu m'as admiré trop longtemps. Regarde-moi, c'est cela devenir un homme, voir le visage de son père en face, un jour.
 Jean Anouilh
De même que la valeur de la vie n'est pas en sa surface mais dans ses profondeurs, les choses vues ne sont pas dans leur écorce mais dans leur noyau, et les hommes ne sont pas dans leur visage mais dans leur cœur.
Le temps est ce que nous sommes.Il est sur notre visage,dans nos silences,dans notre attente.Méritons le temps de la patience et des jours où rien n'arrive.
Visage d'ange mais c'est un diable. Princesse redoutable. Préfère le maniement du sabre à l'apprentissage du piano, les courses à cheval aux ragots. Déteste les jérémiades.
 Rébecca Dautremer

Citations du même auteur

Un dicton vietnamien dit: «Seuls ceux qui ont les cheveux long ont peur, car personne ne peut tirer les cheveux de celui qui en a pas.» Alors, j'essaie le plus possible de n'acquérir que des choses qui ne dépassent pas les limites de mon corps.
 Kim Thúy
J'ai vécu dans la paix pendant que le Vietnam était en feu, et j'ai eu connaissance de la guerre seulement après que le Vietnam eut rangé ses armes. Je crois que la guerre et la paix sont en fait des amies et qu'elles se moquent de nous.
 Kim Thúy
Chaque cadeau que nous offrions était réellement un cadeau car il n'était jamais futile. En fait, chaque cadeau était réellement un cadeau puisqu'il provenait d'abord et avant tout d'un sacrifice et était la réponse à un besoin, à un désir ou à un rêve.
 Kim Thúy
La vie est un combat où la tristesse entraîne la défaite.
 Kim Thúy
La nuit, quand nous partagions le même lit, le bruit des larmes de maman s'échappait parfois du coin de ses paupières fermées. Je retenais alors ma respiration parce que, sans témoin, la tristesse n'existerait peut-être qu'en fantôme.
 Kim Thúy