Nous avons besoin de ...

Nous avons besoin de concepts. Nous pouvons difficilement nous en passer. Sans eux nous ne serions pas capables d'appeler table cette table, ce chien un chien(...) Nous ne pourrions ni juger, ni sans doute percevoir des formes, ni peut-être aimer...Mais il nous faut sans cesse nous déprendre de leur emprise. Je me méfie d'eux quand ils prétendent faire toute la lumière, ces produits d'une pensée désincarnée, asexuée.
 Jean-Bertrand Pontalis

Citations liés

Les abrutis forment une grande famille, ils se reconnaissent sans avoir besoin de se renifler l'anus, contrairement aux chiens, qui ont au moins mis en place un protocole d'évaluation.
 Frantz Delplanque
L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d'Assise.
Si les chiens chiaient des haches, ils se fendraient le cul.
 Anonyme
Chien qui aboie ne mord pas dit le proverbe. Moi je veux bien le croire, mais le chien, lui, est-ce qu'il sait ?
 Popeck
Tous les soirs et tous les matins, depuis que le chien avait eu cette maladie de peau, Salamano le passait à la pommade. Mais selon lui, sa vraie maladie, c'était la vieillesse, et la vieillesse ne se guérit pas.

Citations du même auteur

Maupassant a sombré dans la démence peu avant d'être conduit, en camisole de force, dans la "Maison de santé" du docteur Blanche où l'avaient précédé Gounod, Gérard de Nerval, Théo Van Gogh, bien d'autres. A-t-il pressenti cette démence ? Je le crois, malgré ce que beaucoup ont pu dire, à commencer par sa mère qui ne voulait pas entendre parler de folie. Voyez les titres de tant de ses nouvelles : "Lettre d'un fou","Apparition", "Fou ?", "Un fou ?", "La Folle", et, en fin de parcours, "La Horla". Cherchait-il à prévenir, à exorciser ce qui le menaçait?
 Jean-Bertrand Pontalis
Le portrait n'est pas un miroir, il révèle ce que je me cache.
 Jean-Bertrand Pontalis
Maupassant a sombré dans la démence peu avant d'être conduit, en camisole de force, dans la "Maison de santé" du docteur Blanche où l'avaient précédé Gounod, Gérard de Nerval, Théo Van Gogh, bien d'autres. A-t-il pressenti cette démence ? Je le crois, malgré ce que beaucoup ont pu dire, à commencer par sa mère qui ne voulait pas entendre parler de folie. Voyez les titres de tant de ses nouvelles : "Lettre d'un fou","Apparition", "Fou ?", "Un fou ?", "La Folle", et, en fin de parcours, "La Horla". Cherchait-il à prévenir, à exorciser ce qui le menaçait?
 Jean-Bertrand Pontalis