On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
On ne prend pas rendez-vous avec le destin. Le destin empoigne qui il veut, quand il veut. Dans le sens de vos désirs, il vous apporte la plénitude. Mais le plus souvent, il déséquilibre et heurte. Alors, on subit.
Il se trouvait dans l' un de ces moments lumineux que l' existence vous offre parfois; des instants de plénitude où tout semble acquérir un sens et où l' on dirait que cette sagesse ne va plus vous abandonner pour le restant de votre vie.
Nous portons tous à l'intérieur de nous une ombre d'atrocité et une aspiratien à la beauté, et certaines personnes marchent sur le bord même du précipice sans savoir de quel côté elles finiront par tomber.