Il a espéré et il a prié qu'il n'y avait pas une vie après la mort. Alors, il a réalisé qu'il y avait une contradiction d'impliquée ici et a simplement espéré qu'il n'y avait pas une vie après la mort.
Déjà pour une langue formelle aussi retreinte qu'est l'arithmétique, sa non-contradiction ne pourra être démontrée que par un appel à des moyens qui lui soient étrangers.
On n'en finirait pas de dresser la liste des illusions et des absurdités qui sont tenues pour vraies par les hommes les plus sensés, chaque fois que l'esprit ne peut venir à bout d'une contradiction qui le tourmente.
Les hommes ont confiance en un homme ordinaire parce qu'ils ont confiance en eux-mêmes. Les hommes donnent leur confiance à un grand homme parce qu'ils n'ont pas confiance en eux-mêmes.
Le philosophe, avec le regard ennuyé qui indique chez les hommes de son espèce qu'ils considèrent la philosophie comme une chose familière mais la vie pratique comme une vision ensorcelée et agaçante, se leva et sortit d'un pas hésitant.
Le monde sera bientôt divisé entre ceux qui expliquent sans cesse les raisons de notre succès, et ceux, un peu plus intelligents, qui tentent d'expliquer nos échecs.